Voici un extrait de l'article paru le 20 août dans Valeurs Actuelles :
Face au "no limit" de la postmodernité, Gaultier Bès avec Marianne Durano et Axel Norgaard Rokvam - membres des Veilleurs durant les "manifs pour tous" - préconisent de renouer avec "nos limites, pour une écologie intégrale". Ce petit essai vif et intelligent défand une écologie humaine, sociale et environnementale. s'insurgeant contre le mariage homosexuel, la PMA, la GPA, l'idéologie du genre et le transhumanisme, les auteurs vilipendent parallèlement la société de consomation et le turbocapitalisme, destructeurs de la nature humaine et de notre écosystème : "L'écologie intégrale, écrivent-ils,ne choisit ni l'humain contre la nature ni la nature contre l'humain. Elle cherche au contraire à réconcilier l'humanisme et l'environnementalisme, à faire la synthèse entre respect absolu de la dignité humaine et préservation de la biodiversité."
Et de justifier le titre de leur ouvrage par ces mots inspirés d'un aristotélisme de bon aloi au antipodes de l'individualisme contemporain : "L'invention perpétuelle de soi, fiction chaque jour plus plausible, est le but d'un individu qui, à force de chercher à s'abstraire de ses limites, s'émancipe de sa propre réalité charnelle et sociale, et de la condition commune. Niant sa condition d'être relatif, il s'éloigne de ce qui caractérise et fonde sa dignité propre d'animal politique : sa sociabilité."
Nos limites, pour une écologie intégrale
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